C’EST PAS FACILE, la marque streetwear qui grimpe

Contrôle d’identité s’il vous plait ? 

Je m’appelle Diaby SIaka, j’ai 21 ans, je suis un Africain originaire de la Côte d’ivoire. Je suis né à Paris dans le 12ème et j’ai toujours grandi dans le 19ème.

Pourquoi l’expression « C’estPasFacile » ?

Cette phrase signifie que rien n’est facile, que ce soit la vie au quotidien, le travail, le sport, la rue… Rien n’est facile. C’est un soutien que j’apporte aux gens qui travaillent dur. Ceux qui se lèvent tôt le matin, enchaînent 2-3 boulots pour subvenir aux besoins de leur famille, aux footeux, aux rappeurs, aux comédiens. Trouver l’inspi… C’est pas facile. Avant de signer ton premier contrat pro de joueur, tu passes par de nombreuses étapes… C’est pas facile. Je vise les mères de familles qui élèvent seules leurs enfants, les enfants qui vivent sans leurs parents, les émigrés qui essayent par tous les moyens d’avoir les papiers… Avec cette phrase, je veux motiver et pousser les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes. Je pense par exemple à Lassana Diarra : avant qu’il ne soit footballeur professionel, il a connu un parcours semé d’embûches. Il était considéré comme “ trop petit “ pour percer au FC Nantes et au  Mans, et on connaît la suite ! Steven Spielberg a été rejeté des grandes écoles de cinéma 3 fois, mais il a persisté ! Ils ont viré Oprah Winfrey de la télé car elle était trop grosse pour une présentatrice, mais elle a continué et n’a rien lâché ! Surmonter les difficultés et les critiques sont les pré-requis pour atteindre la grandeur. Il n’y a aucun moyen d’arriver au sommet d’une montagne facilement.

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Pourquoi avoir créé ta propre marque ? Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer ?

Je disais toujours cette phrase à mes potes et ma famille. À force, tout le monde m’appelait CPF (C’est Pas Facile). Quelques-uns m’ont conseillé de créer ma marque avec cette phrase car cela pouvait toucher et concerner tout le monde. J’y avais déjà pensé moi-même auparavant, donc je me suis lancé car je voulais créer un nouveau concept et je n’avais rien à perdre.

Quelle est l’histoire de ton logo ?

J’avais déjà l’idée en tête d’utiliser des poings et je voulais un logo qui marque les esprits. Les deux points serrés représentent la force, le combat. C’est le signe d’un combattant qui, même dans des situations difficiles, ne se laissera pas abattre et décidera de  résoudre son problème. J’ai parlé de mon projet à Ange, une de mes connaissances qui est graphiste. Il m’a alors proposé plusieurs logos  avec différents types d’écriture, jusqu’à ce que j’ai un coup de foudre pour celui que j’utilise actuellement. Il me correspondait à la perfection et je remercie encore Ange pour le bon travail effectué !

Ta marque a connu un buzz fulgurant. Quelles ont été les différentes étapes pour séduire une clientèle toujours plus grandissante ?

Pour ma 1ère commande, j’ai pris des pulls et des t-shirts cols ronds. Je craignais de mettre un temps fou à tout écouler car personne ne me connaissait. Tout est parti en 1 semaine ! J’étais à la fois content et motivé. J’ai rencontré petit à petit du monde, notamment plusieurs boxeurs qui ont aimé ma marque et m’ont encouragé en diffusant sur leurs propres réseaux. J’ai alors enchaîné avec une 2ème commande, en y intégrant davantage les femmes, notamment avec des cols V féminins, car la 1ère était essentiellement orientée vers l’homme. Pour ma 3ème commande, j’ai choisi de rajouter des sweats à capuche et des casquettes. C’est à partir de cette étape que j’ai pris l’initiative de faire mon 1er shoot pro dans Paris. J’ai alors contacté une de mes connaissances, Khalou de BlackGhost, afin que mes photos sur les réseaux soient plus présentables et ne soient pas uniquement celles des personnes qui me soutiennent. Pour ma 4ème commande, j’ai choisi de mettre des polos femmes et hommes et des shorts pour l’été. Actuellement, j’en suis à ma 5ème commande où j’ai essentiellement pris des t-shirts cols ronds femmes/hommes et des t-shirts pour les enfants.

 

Tu es un entrepreneur autodidacte. Comment t’organises-tu ?

J’écoute énormément les conseils de ma famille, mes amis et je fais le tri pour garder ce qui me convient. C’est grâce à ma famille que je suis là, donc je me dois de «faire les choses bien».  J’en profite également pour remercier toutes les personnes qui me soutiennent et achètent mes articles.

Quels sont les projets à court et moyen termes ? Quelle serait l’évolution ?

Étoffer les collections et la variété des produits, avec aussi bien des t-shirts que des pulls, des sweats à capuche… J’espère aussi développer des partenariats intéressants avec des artistes ou des événements. Enfin, j’espère évidemment que la marque sera portée dans toute la France et à l’international, en commençant bien sûr par l’Afrique et la Côte d’Ivoire, mon pays d’origine.

Si je te dis « Roots » cela t’évoque quoi ?

Cela m’évoque le futur, l’originalité, la créativité. Pourquoi le futur ? Parce que je veux que ma marque s’inscrive dans le temps, sur une longue période et qu’elle se déploie à l’étranger !

www.cestpasfacileparis.com