Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?
NSG, collectif afroswing venant tout droit d’East London. Le groupe est composé de Kruddz, OGD, Papii Abz, Dope, Mxjib et Mojo. Nous sommes originaires du Ghana et du Nigéria.
Que faites-vous actuellement à Paris ?
Nous sommes à Paris pour promouvoir NSG. Nous voulons nous rapprocher du public français pour leur présenter notre travail et qu’il découvre un peu plus le groupe « Area Boyz », car c’est ainsi qu’on nous surnomme.
La culture urbaine londonienne a réussi à pénétrer la France, notamment via des séries comme Top Boy ou de gros artistes issus de la drill qui ont cartonné dans l’hexagone. Ressentez-vous Paris comme une place spéciale pour votre développement ?
– Définitivement, à 100% ! Paris a une grosse communauté qui est connectée à notre vibe donc complètement.
– La France est un lieu qui comprend notre identité, et ce qui nous relie avec les gens qui écoutent notre musique ce sont nos racines africaines. En étant ici, nous ressentons l’amour et c’est un peu comme si nous étions chez nous. Nos communautés, les diasporas londonienne et parisienne, sont liées. Nous recevons le même style d’énergie.
Que savez-vous des artistes ou rappeurs français ?
En avez-vous rencontré ?
– Nous écoutons Naza, Niska… Même si on ne comprend pas ce qu’ils disent, on ressent leur vibe et il y en a beaucoup qui envoient du très lourd.
– Nous avions rencontré l’afro trap légende MHD. #FreeMHD.
– Nous avons aussi eu l’opportunité de discuter avec Tayc ou Guy2Bezbar.
Si vous aviez baguette magique et la possibilité d’un featuring avec n’importe quel artiste français vivant, qui choisiriez-vous ?
– Gazo !
– Naza, que je suis depuis longtemps. He is very cold !
– Tiakola, sans hésiter !
– Aya. Nous étions à son concert à Londres, elle est incroyable.
– Ronisia.
Vous aviez sorti, en 2020, une mixtape « Roots ». Racontez-nous votre attachement à vos racines…
– C’est tout pour nous. C’est notre origine, d’où nous venons et nous
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