Il n’était pas du hit planétaire « N*ggas in Paris ». Mais il a donné tout son sens à ce titre devenu culte. Pharrell Lanscilo Williams a fait ce que personne n’aurait pu et ne pourra sans doute jamais faire : Réunir toute la black excellence de l’entertainement mondial à un instant T, sur le pont Alexandre III, dans la plus belle ville du monde : Paris.
Omar Sy et les joueurs du PSG sont quasi passés pour des quidams, rien que cela…
Officiant en tant que Directeur artistique homme pour la maison de luxe Louis Vuitton, Pharrell a ouvert son carnet d’adresse pour allumer la ville lumière d’un show que personne n’oubliera. Car le show résidait AUTANT sur le runway et la curiosité suscitée par la nouvelle aventure créatrive du compositeur de Happy, succédant ainsi au regretté et génial Virgil Abloh QUE sur la pléiade de superstars présentes pour l’occasion. Auparavant, lorsqu’un Balmain réussissait à aligner quelques Neymar ou Kanye, la magie était déjà là. Alors, que dire d’une nuit réunissant Beyonce et Jay-Z autour de Bernard Arnaud, Rihanna & Asap Roky, Lebron James, Lewis Hamilton, Zendaya, Lenny Kravitz, Tyler the Creator, Jared Leto, les enfants Smith, Kim Kardashian, Kelly Rowland, Paul Pogba pre drama, Jude Bellingham, Marcus Rashford, Memphis Depay…
Qu’on se le dise, ce fut historique et qui, à part Pharrell, aurait pu réaliser pareil exploit ? Quel autre que lui peut se prévaloir de n’avoir aucun ennemi et, au contraire même, de n’avoir que des personnes admiratives de son talent. Tout genre, tout milieu confondu. Avez-vous déjà entendu une voix acerbe s’élever contre notre génie originaire de Virginie ? La réponse est probablement non. Et ce consensus est mondial. Alors, même si « business is business », le tour de force reste magistral.
Quant à la collection en elle-même, vous connaissez la rengaine, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Certains conservateurs, arque boutés dans les codes des vieilles maisons de luxe, auront accueilli avec tiédeur cette collection jugée trop « bling bling ». Comme on dit au Cameroun : « Si tu n’es pas content, tu sautes et tu cales en l’air ».
Car si Pharrell a été choisi, c’est autant pour son audace que pour cette volonté de poursuivre dans la lignée de Virgil : La Street a pris le pouvoir. Et avec Pharrell en qualité de Directeur artistique, comment ne pas s’attendre à une explosion de couleurs, de matières, de coupes détonnantes ? Pour notre notre part, au sein de la rédaction, nous sommes sous le charme !
Le défi était colossal, Pharrell l’a relevé, et avec mention excellence. Black Excellence.
Michael Kamdem
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