MAYA KEÏTA : Fondatrice de Maya Me

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?
Je suis Maya Keïta, d’origine franco-malienne. J’ai 36 ans, je suis maman et la co-fondatrice de la marque Maya Me, créée en fin de l’année dernière, avec mon conjoint Samar.

Pourquoi avoir choisi de t’orienter dans cette voie ?
Tout d’abord, j’avais une envie d’entreprendre. Ayant un entourage où le port de la lace wig ou du tissage est assez fréquent, l’idée m’est venue naturellement. J’avais noté que la qualité n’était pas toujours au rendez-vous et qu’il y avait souvent des problèmes de pose. De plus, il arrivait que les lace wigs étaient très bien entretenues mais pas forcément les
cheveux. Il m’a donc semblé opportun d’apporter une nouvelle réponse sur ce marché. C’était un univers tout nouveau pour moi,
puisque, auparavant, je travaillais dans le domaine du marketing.

Tu es dans un secteur ultra-concurrentiel. Comment te différencies-tu de ta clientèle ? Quel est ton positionnement ?
Je me différencie par les conseils que j’apporte à ma clientèle. Nous avons un showroom privé : Le Boudoir, en plein Paris, qui permet de mettre nos clientes à l’aise et répondre à toutes leurs interrogations. Notre force réside également dans la qualité que nous proposons. Notre volonté est d’apporter le meilleur des deux mondes : qualité et prix. Nous accompagnons la cliente tout au long du processus d’achat via des conseils personnalisés, avant, et une disponibilité après l’achat. Enfin, en ce qui concerne les prix, nous sommes sur du premium, à prix accessibles. Au niveau de la lace wig, cela peut aller de 200€ à 500€, selon la longueur et la texture. Cela reste des prix attractifs lorsque l’on veut porter de la qualité !

Tu as inauguré ton showroom, dans le 2ème arrondissement de Paris, le 13 mai 2017…
Ce fut un excercice difficile pour moi mais, au final, un très bon moment. Nous avons pu expliquer l’ADN de notre marque et présenter notre différence, notamment au niveau du service. Je tenais à remercier les blogueuses, youtubeuses et personnalités présentes pour leur soutien et l’accueil bienveillant qu’elles nous ont réservé.

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Si je te donnais une baguette magique et que tu avais la possibilité de choisir n’importe quelle égérie vivante ?
Je dirais… Naomi Campbell. Une femme chic, élégante qui a une vraie prestance.

Jeune femme, mère de famille et entrepreneure. Comment arrives-tu à concilier vie professionnelle et vie de famille ?
Je pense que tout est une question d’organisation. Et puis, je ne suis pas seule, nous sommes deux, avec mon mari. Nous savons gérer notre temps de travail. Par exemple, si je dois partir à 17 heures pour chercher les enfants et retravailler à 21 heures quand ils sont couchés, il n’y a aucun souci.

Si tu avais un conseil à donner à une jeune femme qui se lance dans l’entrepreunariat ?
Être organisée. À partir du moment où l’on est organisée, on peut concilier plusieurs tâches en même temps : être présente pour ses enfants et être présente pour son projet professionnel.

Si je te dis « Roots », cela t’évoque quoi ?
Cela m’évoque l’entraide dans la communauté noire.
Ce magazine nous permet de nous connaître les uns les autres et de parler de nous.

Édition : ROOTS n°19