WALLY SECK : Le golden boy

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Wally Ballago Seck, né le 27 avril 1985, à Dakar. Je suis un chanteur-auteur-compositeur de nationalité sénégalaise.

Pourquoi avoir choisi la musique au lieu du football ?

L’Homme n’est pas ce qu’il était mais ce qu’il devient. J’ai été footballeur pendant un temps mais, actuellement, je suis chanteur-auteur-compositeur, car ainsi est mon destin. Ce qui me passionne dans la musique est de pouvoir faire plaisir à mon public, un point commun avec le football.

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Qu’avez-vous pris ou appris de votre père Thione Seck ?

Il m’a appris à être pieux et à être un bon musulman pour être digne de soi-même.

Quels objectifs vous fixez-vous dans votre carrière ?

Je me vois aller au sommet. Être un monument international, africain et pas seulement du Sénégal. Je veux être reconnu mondialement et vraiment faire partie des symboles africains comme Salif Keïta.

Quel est votre plus beau souvenir en « live » ?

Bercy 2016 car toute la diaspora et l’Afrique m’ont soutenu. Il y avait beaucoup de monde, c’était ma plus grande scène et je l’ai remplie en moins de 3 mois !

On remarque dans vos chansons que les femmes sont une forte source d’inspiration. Pourquoi ?

Parce que je suis aimé par toutes les femmes (rires). À mes premiers concerts, il n’y avait qu’elles qui aimaient Wally, maintenant il y a tout le monde, mon public est plus mixte.

Comment décririez-vous la femme sénégalaise ?

Sympa, géniale, sociable… Elle a beaucoup de qualités, je dirais même toutes les qualités. Selon moi, la femme sénégalaise est la plus belle femme d’Afrique.

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Vous êtes très proche de votre public qui se fait appeler les «faramareens». D’où vient ce nom ?

« Fara » veut dire « venin » et « Mareen » est le nom du village d’où viennent mes ancêtres. Pour ne pas dire « venin de mareen », j’ai choisi « faramareen ». J’ai d’ailleurs fait une chanson qui s’intitule « faramareen ». C’était pour montrer d’où je viens, qui étaient mes ancêtres et ce morceau est dédié à tous les faramareen qui sont mes fans.

Quels sont vos projets pour 2019 ?

Beaucoup de projets, beaucoup de featurings et Bercy en 2019, inch’Allah. Il y a également un album international que je suis en train de préparer. Il y aura beaucoup de surprises, avec différents artistes français et africains.

On a vu sur les réseaux sociaux que vous préparez un featuring avec Vegedream qui explose en ce moment avec son titre « Ramenez la coupe à la maison ». Racontez-nous les coulisses de cette rencontre…

Cela s’est très bien passé. Il est sympa, génial, simple et vraiment modeste. Il est venu me voir, il a accroché avec mon monde musical, il m’a proposé qu’on fasse un morceau ensemble et cela m’a vraiment plu. J’espère que notre duo va cartonner à sa sortie !

Vous êtes un artiste impliqué auprès de la jeunesse, pourquoi autant d’implication ? Et si vous aviez un message à faire passer ?

C’est normal, je me sens concerné, je suis un jeune et un ambassadeur de cette jeunesse. Il faut que je me batte avec positivité pour que tout se passe bien, je veux être un exemple pour eux. Mon message serait d’être zen, calme, patient, déterminé, croire en soi-même et avoir foi en Dieu, c’est très important. Ma phrase de motivation est: travailler beaucoup et parler peu.

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Si vous aviez un ami non-sénégalais qui voulait visiter le Sénégal, quels endroits lui recommanderiez-vous ?

Je lui dirais de visiter la ville de Touba car c’est une ville sainte. Je suis Mouride et fier de l’être. Il aura ainsi l’occasion de découvrir et parcourir différentes régions, autres que Dakar que tout le monde connaît. Chez nous, il y a le soleil, la chaleur et des bénédictions.

Si je vous dis le mot « Roots », cela vous évoque quoi ?

Pureté et originalité.

Par Sarata Baldé

Édition ROOTS n°22 – Spécial Djolof