Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?
Je suis Murielle Pryska Sarah NDENGUE épouse Bachir KAMARA.
Vous êtes mariée depuis peu et avez spécialisé une partie de vos activités dans ce secteur avec la création d’une salle de fêtes et une ligne de robes de mariée. Pouvez-vous nous parler de ces deux activités ?
Pour ma part, il s’est agi du mariage dont je rêvais. C’était un moment de beauté, de bonté, d’amour et de partage. On dit toujours du mariage qu’il marque le plus beau jour d’une vie.
Ce qui a motivé la création d’une salle de fêtes et d’une ligne de robes de mariée est ma volonté de donner à d’autres couples l’occasion de célébrer un mariage de rêve, moderne et lumineux, dans un cadre splendide.
Ma salle de fêtes, nommée PAVILLON JOSEPHINE, prénom de ma grand-mère paternelle, est l’une des plus belles salles de Brazzaville ; et mes robes de mariée WEDDING BY KAM’S sont un merveilleux mélange de styles avec, pour chaque robe, un souci de personnalisation pour mettre en évidence l’exceptionnelle beauté de chaque mariée.
En la matière, au Congo, je propose la meilleure offre.
Quels sont vos projets pour 2018 ?
La société DORSAH que je dirige est un groupe aux activités diversifiées. DORSAH intervient dans la location des personnels, dans l’immobilier, la sécurité.
Ma ligne de robe de mariée est une activité indépendante qui me permet de déployer ma capacité à créer des œuvres de beauté.
Ma grande ambition pour 2018 est d’assurer la prospérité de mon entreprise en proposant toujours la meilleure offre du marché grâce à l’expertise de mon personnel très qualifié.
Pouvez-vous nous parler de la nouvelle Sarah. Vous êtes toute jeune maman, que cela change-t-il dans votre façon de voir la vie ? Dans la femme que vous êtes désormais ?
J’ai appris, et c’est une sagesse, qu’en vérité on ne change plus dès que l’on a atteint la majorité.
Toutes les expériences, après la majorité, viennent juste enrichir une identité déjà constituée. Je suis Sarah, et je m’assume pleinement : je suis une personne humaine, une fille de famille, une femme, une mère, une directrice d’entreprise, je suis une Congolaise citoyenne du monde…
Je suis maman d’un petit François Xavier. J’ai reçu la vie, je suis très heureuse de la transmettre à mon tour. Je suis responsable de la vie et de l’avenir de cet enfant qui prolonge ma propre vie et qui m’assure une sorte d’éternité. Comme je l’ai dit, c’est une nouvelle expérience qui enrichit ma personne. Je considère la vie comme une grâce, elle est sacrée, un don de Dieu.
Vous êtes une « célébrité locale », comment gérez–vous le fait que votre vie privée soit régulièrement épiée ?
Je ne suis pas très sûre d’être une célébrité locale. Il n’est pas dans mes intentions d’en être une. Cependant, le nom que je porte, Ndengue, renvoie à l’une des plus hautes personnalités de mon pays. Mon père est un très célèbre général et je bénéficie de l’aura qui entoure son nom.
C’est une situation assez éprouvante que d’être tout le temps suivie, observée, épiée jusque dans sa vie privée. J’ai toujours voulu séparer ma vie publique de chef d’entreprise de ma vie privée d’épouse et de mère. Mais je ne passe pas inaperçue, non pas parce que je me donnerais à voir, mais parce que les gens qui m’aiment et qui ne m’aiment pas trouvent un certain plaisir à me juger, à m’imiter ou, plus grave, à me condamner. C’est pénible, mais j’essaie de rester lucide et maîtresse de moi-même.
En quelques mots, comment décririez-vous la vraie Sarah Ndengue ?
Dynamique, remplie d’ambitions, très ouverte et intelligente.
Quel message adresseriez-vous à la génération Roots Kongo ?
Un message d’espoir, croire en ses ambitions et l’avenir de notre pays.
Si je vous dis le mot « ROOTS », cela vous évoque quoi ?
« Roots » est un mot anglais qui signifie « racines » et qui renvoie à une démarche d’authenticité, d’enracinement et de valorisation de notre culture.
Je suis fière de mes racines congolaises !
Édition ROOTS n°20 – Spécial Kongo
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