Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?
Je m’appelle Clarisse Diangana, d’origine congolaise. J’ai créé la société Koryn’ Hair il y a maintenant 8 ans. J’ai commencé chez moi en faisant de la vente par correspondance, puis j’ai ouvert mon salon à Saint-Denis avant de déménager à Paris, il y a 3 ans, dans le 10ème arrondissement.
Décris-nous le concept Koryn’ Hair ?
C’est avant tout une marque de mèches brésiliennes de qualité. Nous proposons des tissages (colorés ou pas), extensions capillaires, nous confectionnons des perruques, proposons aussi des tresses et tout style de coiffures… Nous vendons aussi des produits et accessoires pour les cheveux, disponibles sur notre site internet. Nous proposons également des prestations en ligne pour que les clientes puissent venir en ayant déjà réservé.
En quoi es-tu différente de tes concurrentes ?
Nous engageons des coiffeuses professionnelles, il y a un vrai suivi et service : les clientes sont prises à l’heure de leur RDV et peuvent trouver tout ce dont elles ont besoin pour leurs extensions (coloration, produits d’entretien…).
J’ai créé mon salon pour les mèches, mais à present, j’ai envie de passer à l’étape supérieure et pour cela, je suis fière de dire que je passe mon diplôme de coiffure ! C’est important de connaître la nature des cheveux pour pouvoir dispenser les meilleurs soins à ses clientes.
As-tu un message pour la diaspora ?
Tout est possible pour celui qui croit. Même avec des moyens financiers limités, l’essentiel réside dans le potentiel et l’intelligence du porteur de projet. C’est important que nous nous soutenions entre nous pour nous élever. Nous pourrions faire de grandes choses tous ensemble !
Quand tu entends “Roots”, cela t’évoque quoi ?
La réussite de la diaspora. ROOTS est un magazine d’avenir, cela n’existait pas avant et aucun autre magazine ne met autant en avant des petits et grands entrepreneurs noirs en France. Michael Kamdem est lui-même un exemple, il est parti de rien et est une représentation de la réussite d’un jeune d’origine africaine en France. J’ai commencé à travailler avec ROOTS pour les premiers numéros et je suis heureuse de voir l’évolution depuis 5 ans.
Édition ROOTS n°18
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