Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?
Hugo : Hugo, 33ans, d’origine congolaise, chef d’entreprise, je suis réalisateur et co-fondateur de la plateforme Niggaz with enjaillement.
Aurelea : Aurelea, j’ai 22 ans, je suis Parisienne, originaire du Cameroun. Je suis étudiante en droit et en master 1 de gestion. Je suis l’une des co-fondateurs de Niggaz with enjaillement.
Comment est né N.W.E ?
Aurelea : On était en soirée, en sortie d’une boîte de nuit. Hugo s’enjaillait avec ses potes sur un parking et ils ont décidé de se filmer. Il a posté la vidéo sur les réseaux sociaux et cela a vite pris ! Puis, on a commencé à poster le contenu des autres danseurs, les nouveaux clips… et c’est ainsi que tout a démarré et qu’on a su fédérer une communauté d’internautes.
Si vous aviez une baguette magique, quelle serait l’égérie parfaite pour représenter N.W.E ?
Aurelea : Manu Dibango ou Koffi Olomidé.
Hugo : Je dirais Fally Ipupa.
Quel est votre vision de développement ?
Aurelea : À court terme, continuer à faire monter nos réseaux (+900k followers Instagram). Nous avons déjà créé l’entreprise et, à moyen terme, pourquoi pas commencer à engager des jeunes qui souhaiteraient évoluer dans la musique et collaborer avec des producteurs, réalisateurs, chanteurs…
Hugo : N.W.E a vocation a devenir un veritable media afro orienté autour de la musique et, à long terme, une radio ou une chaîne télé.
Quelle est, selon vous, la touche particulière de N.W.E ?
Hugo : La diversité et le fait qu’on essaye d’en apprendre plus sur chaque culture des pays d’Afrique. Ce qui fait la différence, c’est qu’on a commencé avec un but précis : « les danses africaines noires et d’Outre-mer », puis on s’est intéressé à l’univers global de la musique africaine, de la musique tribale et rétro à la musique d’aujourd’hui et celle de la diaspora. Nous avons aussi profité de l’influence grandissante de la musique africaine sur le monde entier.
Si un ami non-Congolais passait 48h à Kinshasa, quels lieux lui recommanderiez-vous ?
Hugo : Kinshasa, c’est bien, mais je lui conseillerais d’aller dans ma ville natale, à Lubumbashi : à Kamalondo, au bar DomMed. Là-bas, vous y mangerez de bons mitshopos (rires) !
Édition ROOTS n°20 – Spéciale Kongo
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