« Que ce soit dans le business ou dans le cadre familial, la loyauté est ce qui nous est le plus cher »
Contrôle d’identité s’il vous plaît ?
Charlotte : Je suis Charlotte Dipanda, artiste d’origine camerounaise et j’ai 39 ans. Je suis mariée à ce gentil monsieur, Fernand Lopez, depuis le 15 avril 2023. Ensemble, nous avons 3 merveilleux enfants.
Fernand : Généralement, je me présente comme un père de famille. Et puis, progressivement dans les discussions, il y a des éléments qui se rajoutent. Je me décrirais comme un éducateur sportif, qui a su évoluer dans l’évènementiel. J’ai été fondateur et président de la plus grande ligue de MMA en France, que j’ai vendue, j’ai également été manager et agent, via ma société Management Factory, que j’ai également vendue. Je suis un personnage multiple qui aime se découvrir au fil des conversations.
Citez les 3 qualités premières de votre partenaire…
Fernand : La première, au top de la liste, c’est le fait qu’elle soit amoureuse de l’amour. Elle aime profondément l’amour. La deuxième qualité qu’elle possède est sa bienveillance. Et pour citer une troisième qualité, j’aime son côté naturel. C’est une très belle femme qui est naturelle et spontanée.
Charlotte : La première, je dirais qu’il est profondément humain. Ce n’est pas forcément l’image qu’on a de lui, mais c’est fou. L’humain est vraiment au cœur de sa vie et il est animé par le fait d’aider les gens. En deuxième qualité, je dirais que je le trouve tempéré. C’est paradoxal. Bien qu’il soit physiquement fort, c’est quelqu’un de beaucoup plus tempéré que moi. La troisième, je pense que c’est un bon père de famille, très aimant.
Quelles sont les valeurs qui vous lient ?
La loyauté. Que ce soit dans le business ou dans le cadre fami-lial, la loyauté est ce qui nous est le plus cher.
Si vous aviez un conseil à donner à de futurs mariés ?
Fernand : Je vais déjà prendre quelques précautions oratoires car nous sommes un jeune couple, même si j’ai l’impression qu’on se connaît depuis toujours, et il faut beaucoup d’humilité pour pouvoir en conseiller d’autres. J’ai entendu des amis me dire que l’homme intelligent est celui qui ne se marie pas, afin d’éviter les problèmes. Et puis, tu te rends compte que, quand tu as trouvé la personne qui te motive, tout paraît facile. Tout est naturel, je n’ai pas besoin d’être un autre, car elle a la patience d’accepter mes qualités et mes défauts. Mon message est donc de trouver quelqu’un qui te donne l’envie.
Charlotte : Il faut avoir conscience que vous n’allez pas trouver un être parfait. Mais je vais travailler sur moi-même pour être la personne parfaite que je veux rencontrer dans mon couple. En essayant d’être la meilleure version de vous-même, vous poussez votre partenaire à essayer de le devenir également.
Quelle est la clé pour allier vie privée médiatique ?
S’en foutre (rires). Sérieusement, c’est le meilleur comportement que le gens qui allient vie personnelle et vie publique ont trouvé pour garder un équilibre et ne pas devenir fous.
Originaires du Cameroun, cela représente quoi ?
Charlotte : C’est la maison. C’est quelque chose de génétique qui fait de moi la personne que je suis. J’ai l’impression que, bien que je ne sois pas toujours physiquement au Cameroun, je ne l’ai en réalité jamais quitté. Peu importe où je me situe dans le monde, le Cameroun est en moi.
Fernand : Idem pour moi, c’est le point de départ. C’est une espèce de boussole qui m’a permis de m’orienter. Mais c’est avant tout une fierté.
Quels sont les projets pour cette année 2025 ?
Charlotte : J’espère un album cette année. En tout cas, on est bien avancé là-dessus, avec un premier single sorti en avril.
Et puis, on va essayer de mailler le terrain au maximum et être présents sur de nombreuses dates.
Fernand : J’ai beaucoup de projets, mais la plupart se veulent secrets, notamment une conciergerie de luxe qui requiert de la confidentialité. Sinon, il y a des projets éducatifs, et d’autres avec la fondation.
Des projets autour des sports de combat ?
Fernand : En France, non. Au Cameroun, je le fais déjà bénévolement via la fédération de tutelle. J’ai été récemment contacté pour une énième formation, et c’est toujours un plaisir de me rendre disponible pour aider les petits frères.
Si je vous dis le mot « Roots », cela vous évoque quoi ?
Charlotte : La famille. C’est ce qui me motive à retourner régulièrement au Cameroun. Nous avons énormément de personnes sur place, et c’est un lien indéfectible.
Fernand : Une série sur l’esclavage que j’ai regardée quand j’étais enfant et qui m’a beaucoup marquée. Je pense que c’est l’un des premiers mots anglais que j’ai appris.
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