Comment décrirais-tu ton style ?
Un mélange de dandysme anglais, étant donné que j’ai vécu pendant des années en Angleterre, et de chic-négligé à l’italienne façon Giovanni Agnelli, c’est du chic négligé mais en fait très étudié. Je garde le style anglais pour le côté conservateur, stricte et italien pour cette sorte de désinvolture très étudiée. Et enfin, j’essaye de placer quelques petites touches africaines, de temps en temps.
Quelle est ton icône fashion ?
Mes icônes vont de L’Afrique en passant par l’Angleterre. Je pense à François, mon grand frère que j’ai admiré étant petit. Ensuite, je dirais le prince Charles d’Angleterre, Giovanni Agnelli et Ozwald Boateng.
Quelle est la pièce incontournable de ton dressing ?
Le costume. C’est à cela que l’on reconnaît l’homme élégant, car il est très difficile de savoir porter un costume.
La tendance à adopter pour ce printemps/été 2017 ?
Je dirais ce que j’ai vu à Florence, lors du festival planétaire des élégants. Un petit mélange hipster au niveau du look, une allure négligée, mais très étudiée.
Quel est pour toi THE fashion pas ?
Il y a 3 ans, j’étais très exigeant, mais la mode a changé. Ce qu’on peut trouver comme étant fashion faux pas devient la mode. J’appartiens à un club de gentleman, certes, mais j’ai une ouverture d’esprit vestimentaire.
Une couleur préférée ?
Pour les costumes : le gris. Pour les vêtements de tous les jours, j’aime toutes les couleurs !
Si tu devais passer une journée avec un créateur ?
En Angleterre, Ozwald Boateng ou William Hunt. En France, Franck Bouclet, directeur artistique de Smalto, qui a construit des costumes d’anthologie. Et, évidemment, Tom ford ! Ses costumes sont des œuvres d’art.
Tes adresses shopping ?
Pour le vintage, je dirais Le Marché Noir, chez Amah. Dans le Marais, il y a aussi de nombreux petits créateurs qui font du bon boulot. Mais j’ai du mal à m’habiller à Paris, je suis plutôt Londres : Savile row, La Mecque des élégants ! Vous y trouverez notamment les boutiques d’Ozwald Boateng et William Hunt.
Édition : ROOTS n°19
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