KALBASS D’AFRIQUE : Livraison africaine dans tout le 94

Contrôle d’identité s’il vous plait ? 

Papys, originaire du Mali et du Sénégal. J’ai 32 ans et je suis le directeur de La Kaz Créteil et La Kalbass d’Afrique avec mon partenaire de toujours Cyril.

Quel est le concept de La Kalbass d’Afrique ?

Il s’agit d’un système de vente à emporter et livraison de la cuisine d’Afrique de l’Ouest dans tout le 94. On livre actuellement 18 villes dont Créteil, Maisons-Alfort, Alfortville, Joinville-le-Pont, Saint-Maur, Vincennes, Villeneuve-Saint-Georges, Vitry… Aujourd’hui, il y a très peu de restauration africaine structurée en banlieue et dès que tu veux manger un bon mafé ou autre, tu es obligé de monter sur Paris. L’idée était donc de ramener à domicile, dans mon 94 et plus particulièrement Créteil dont je suis issu, la bonne nourriture de chez nous.

Quels sont les plats proposés ?

Tous les plats d’Afrique de l’Ouest. Ce sont des mamans venues tout droit du Sénégal et du Mali qui confectionnent nos plats. La barre est très haute ! La nourriture africaine prend son envol et est appréciée de tous. Je suis moi-même choqué de livrer plus de caucasiens que d’africains. Le développement est incroyable. Nous travaillons avec une douzaine de livreurs, il y a un potentiel énorme et nous avons les épaules pour y répondre, par la grâce de Dieu !

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Quel est ton plat préféré si quelqu’un te laisse carte blanche pour sa commande ?

Cela dépend si la personne veut des plats en sauce ou non. Si elle ne veut pas de sauce, je dirais le thieb, sinon le mafé. Nos plats sont justes extraordinaires. Vous pouvez regarder les commentaires que nous avons sur Allo Resto qui sont tous extrêmement élogieux. Les rares commentaires négatifs ne concernent pas le goût mais les délais de livraison qui, il est vrai, au début étaient un peu longs, mais nous avons tout fait pour y remédier aujourd’hui. La rançon du succès dirons-nous.

La Kalbass a vocation à devenir un restaurant physique ?

Dans un avenir lointain, car mon but est vraiment que les clients puissent rester tranquillement assis chez eux et savourer les délices de l’Afrique.

D’où t’es venue l’idée de te lancer dans le business de la restauration ?

Ma mère est présidente d’une association de quartier avec les mères du quartier. Et lors de la fête du quartier, où font-elles toute la nourriture ? Chez elles, alors qu’il leur faudrait un local. On a des mamans à Créteil qui faisaient de la nourriture chez elles et la vendaient dehors mais elles n’ont pas tenu le coup. C’est fait à la maison, cela détériore les cuisines, les factures de gaz qui explosent… Cela m’a inspiré et j’ai décidé d’ouvrir un labo, comme vous le constatez sur les photos. On ne reçoit pas de public, que de la vente à emporter et de la livraison, un peu sur le même concept que certaines pizzerias.

Un projet que tu avais en tête depuis longtemps ?

C’est une opportunité qui s’est présentée à moi. Mon histoire a commencé via La Kaz Créteil avec mes associés Jonathan Valminos, Jaïro et Cap’tain Nico. J’allais manger chez eux dans leur restaurant de Châtelet et je me suis dit pourquoi ne pas faire ce qu’ils font à Créteil, une ville avec un fort potentiel d’Antillais. Puis, l’idée de décliner un projet de chez moi, avec la nourriture africaine, est apparu naturellement.

Des projets de déclinaison sur le continent africain ?

On a d’autres projets sur l’Afrique. On y va 3 ou 4 fois par an pour se ressourcer, voir la famille proche et on revient plus déterminé. On sait d’où on vient… Aujourd’hui, on a l’opportunité de faire du travail de qualité, en France, et je remercie fortement mon ami Jonathan Valminos qui m’a montré les ficelles du business de la restauration et m’a fait gagner 3 à 4 années d’un autodictate. Comme vous pouvez le voir sur les photos, tout est fait dans des conditions d’hygiène nickel et dans un professionnalisme absolu. img_7943

Si tu avais un conseil pour quelqu’un qui se lancerait ?

Mettre toutes les forces qu’il a dans la bataille. C’est une filière qui marche très bien si le travail est bien effectué, on est obligé de manger tous les jours (rires) ! La restauration ça va vite, les réputations se font et se défont en un éclair.

Si je te dis le mot ROOTS…

La pureté de l’Afrique.