IKA DE JONG : L’incontournable

Contrôle d’identité, s’il vous plaît ?

Ika de Jong, dans la trentaine, une femme ne donne pas son âge ! Je suis journaliste et chroniqueuse.

Si vous deviez vous décrire en 5 mots…

Battante, déterminée, perfectionniste, persévérante, adorable. Je ne me prends pas la tête, la vie est trop courte.

Vous côtoyez des sportifs, politiques, chanteurs, on ne saurait vous mettre dans une case. Mais quel est votre domaine de prédilection ?

Le journalisme ! Mon carnet d’adresse me permet de bien faire mon travail et de valoriser ma communauté africaine.

Vous avez réussi à vous faire un carnet d’adresse impressionnant, quel est le secret, quelle est la touche Ika de Jong ?

Je reste vraie ! Je ne change pas pour faire plaisir. Si je dois dire quelque chose, je ne mâche pas mes mots. Et l’être humain a besoin de ça, peu importe le rang social.

Vous êtes présente sur les deux Congo, bien qu’originaire de la RDC, vous devez être sensible au Kongo avec un « K » ?

Oui !!!! Comme vous le dites si bien : le “Kongo” ! Pour moi, on ne forme qu’un beau et grand pays. On s’aime malgré nos propres soucis internes. Je suis toujours heureuse d’aller chez nos cousins de l’autre côté du fleuve.

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Racontez-nous vos 3 interviews les plus mémorables et pourquoi ?

Waouw ! Elles sont toutes mémorables !

La 1ère fois que j’ai fait l’interview du Dr Denis Mukwege et qu’il m’a expliqué pourquoi il était là, son combat, etc. Je suis sortie de là en me disant : « Voici une de mes plus belles rencontres ! ». On l’a suivi partout quand il venait en Europe afin de mettre en avant son combat et, aujourd’hui, le monde a compris.

En numéro 2, je citerais l’interview avec le grand “9”, monsieur Samuel Eto’o pour les 10 ans de sa fondation, reçue chez lui à la maison. L’interview m’a marquée parce qu’on avait, en face de nous, une personne vraie qui parlait à cette jeunesse africaine comme un grand frère, afin de la motiver à aller de l’avant et croire en ses rêves.

Enfin, je dirais la 1ère Dame du Congo Brazzaville, maman Antoinette. J’ai toujours admiré, à la télévision, cette dame depuis mon plus jeune âge. Alors la voir face à moi, répondant à mes questions… Rien de plus beau ! Sinon, il y en a eu beaucoup d’autres qui m’ont marquée ! Jean-Paul Gaultier, Serge Ibaka, Alpha Blondy, Fally Ipupa, Koffi Olomide, la ministre Taubira, etc.

Quel bilan tirez-vous de cette année 2018 et où va-t-on vous retrouver en 2019 ?

2018 était une belle année, j’ai davantage développé mon côté maîtresse de cérémonie sur les plus belles scènes. J’ai reçu plusieurs trophées. 2019, je fonctionne toujours sur GLTV1 avec mon frère Tuba Delo, on va encore plus travailler sur le continent africain, il y aura beaucoup de surprises !

Si vous aviez un message à adresser à la diaspora ?

Mon seul message à la diaspora: « SOYONS UNIS ! » afin d’être plus forts devant toutes les situations.

Un mot sur la distinction pour le Dr Mukwege à Oslo, où vous étiez présente…

Le Dr Denis Mukwege a mérité d’être le Prix Nobel de la Paix. Son combat à l’Est de la RDC est énorme ! Le viol est utilisé comme une arme de guerre et lui opère toutes ses victimes. Son discours à Oslo, étant dans la salle, était un des plus beaux que j’ai entendu dans ma vie. J’étais maitresse de cérémonie à la soirée de gala en son honneur… Une telle simplicité, détermination… Il n’y en a pas deux comme lui !

Si je vous dis ROOTS, cela vous évoque quoi ?

ROOTS magazine, la fierté des nôtres ! Merci de nous valoriser. Merci pour cette richesse qu’on retrouve dans ce beau magazine !

Édition ROOTS spécial Kongo