LA PARISIENNE : l’art de la crêpe s’exporte à Abidjan

Contrôle d’identité, sil vous plaît ?

Namisata Meïé, j’ai 29 ans et je viens de Boissy Saint-Léger.

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Le concept La Parisienne ?

J’ai eu ce projet en 2012-13 : ouvrir une crêperie à Abidjan. Je suis fan de crêpe, et à chaque fois que j’allais en vacances à Abidjan, je ne trouvais jamais de crêperie en tant que telle, mis à part les glaciers avec quelques crêpes, mais uniquement sucrées. J’ai donc eu l’idée d’en installer une sur place et cela s’est concrétisé le 30 avril 2016 à Angré, un quartier de Cocody. J’ai donc ouvert La Parisienne, où l’on propose des crêpes sucrées et salées, des pâtes, des brochettes, des salades, un peu de tout.

En plus de la restauration, nous avons mis un coin détente tamisé où l’on peut fumer la chicha, avec des écrans géants où défilent les derniers clips musicaux.

Quelle est ta clientèle ?

Beaucoup d’expatriés, qui se sentent très à l’aise et retrouvent leurs repères parisiens. Mais pas uniquement, nous avons aussi un passage quotidien et régulier de locaux d’Abidjan. J’ai donc adapté mes prix à la population ivoirienne. C’est moins cher que ce que l’on trouve en France, mais cela reste tout de même de standing, au niveau local.

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Ce que tu retiens de cette expérience entrepreunariale en Afrique ?

Ce n’est pas facile, mais il faut se lancer car cela vaut le coup. C’est une très belle expérience et il y a énormément de choses à faire en termes de gastronomie !